Interview paru dans TV magazine du 18 au 24 juin 2006.
Emilie de Ravin "Dans Lost, mon bébé ne va pas mourir".
Cette semaine au cinéma, elle dévoile la saison 2 de la série.
Dans La colline a des yeux -excellent remake du classique de Wes Craven-vous vous démenez telle une furie : vous aimez manier le piolet, on dirait !
(Rires). Oooh oui ! C'est très amusant ! Le film est si "gore", si intense ; on ne peut imaginer que l'ambiance était à la rigolade. Même si cela n'a pas toujours été facile. On a tourné dans le désert de Ouarzazate par 45°C, recouverts d'un faux sang sucré qui attire les insectes. j'avias des mouches collées à la peau. Très glamour, non ?
En parlant d'hémoglobine, vous avez du sang français...
Oui, ça vient de mes arrières-grands-parents paternels. Ils ont immigré en Australie, où j'ai grandi. je connais peu la France, hélas !
La saison 2 de Lost arrive bientôt en France, que pouvez-vous nous dévoiler ?
On va enfin savoir ce qui s'est passé lors du rapt de Claire, mon personnage. Sachez que mon bébé ne va pas mourir. Cette saison sera encore plus dynamique car de nouveaux personnages vont se greffer à l'intrigue. Il y a tant de secrets à résoudre sur l'île ! Tout ne sera pas éclairci, mais vous allez voir tout ce que cache la trappe.
Lost est truffé d'énigmes, avez-vous envie de connaître la suite ?
Les acteurs ne savent pas ce qui va arriver dans Lost. Personnellement, je ne préfère pas savoir. Mon personnage ignore sa destinée et je veux vivre avec elle les évènements au fur et à mesure. C'est pour cela que c'est très excitant de jouer dans cette série-je suis chanceuse.
Vous êtes abonnée aux roles avec bébé, La colline a des yeux, Roswell et surtout Lost...
Définitivement, c'est un défi ! (Rires). J'adore les enfants, mais c'est parfois difficile concernant Lost. Ils pleurent beaucoup. On change de bébé plusieurs fois par jour-c'est la loi bien sûr. On en a trois ou quatre sur le tournage. On recherche sur l'île, Hawaii. Que des Caucasiens, avec un âge précis. Pas facile à trouver !
Propos receuillis par Nathalie Chuc